Cachés derrière les palissades et pourtant au bord de la Grand Rue les tailleurs de pierre et maçons s’activent !
Un chantier les pieds au sec !
Alors qu’une palissade obstrue la vue momentanément sur le château au bord de la rue, derrière les planches les maçons et tailleurs de pierre s’activent pour restaurer les murs bahut des fossés secs. Disloqué ce mur présentait des pathologies importantes pour que les compagnons prennent en charge les travaux nécessaires à sa pérennité. Pierres cassées ou disloquées ou pan de mur en cours d’effondrement menaçaient la sécurité des passants et la stabilité de l’ouvrage du XVIII° siècle.
Comme la grille d’honneur, le fossé sec ou saut de loup a été installé au milieu du XVIII° siècle en accompagnement de la construction du pédiluve qui leur fait face et la recomposition du grand vertugadin. Selon les archives le projet de Jules Hardouin Mansart était tout autre, puisque un mur plein de part et d’autre des pavillons des Suisses empêchait de voir le château depuis la route de Chevreuse à Rambouillet et une porte cochère en bois était l’unique accès avant la pose de la grille d’honneur. L’architecte l’Assurance a reçu commande pour ces modifications qui ont ainsi permis de magnifier le château depuis la route et d’augmenter la perspective classique voulue par l’architecte royal Mansart depuis les salons du château jusqu’au faîte du coteau en face.
Pendant les travaux sous la bâche les pavillons de garde sont restaurés et dans quelques jours se montreront au public après le déchafaudage. Dans la cour du château les travaux continuent pour la réfection des réseaux et la repose des pavés.